2009

Créé de toute pièce

Le Luxembourg lance une initiative nationale pour promouvoir la biomédecine et les technologies de la santé. C’est dans ce cadre que le Luxembourg Centre for Systems Biomedicine (LCSB) est créé de toutes pièces. Prof. Rudi Balling, nouvellement nommé directeur, a carte blanche pour créer un centre interdisciplinaire consacré à la recherche biomédicale au sein de l’université du Luxembourg. Il esquisse un premier plan d’ensemble sur une page blanche.
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Tout pour Parkinson

Peu de temps après la création du LCSB, le sujet de recherche principal du centre est sélectionné : il s’agit de la maladie de Parkinson. C’est une des maladies neurodégénératives les plus fréquentes au monde et il n’existe pas encore de traitement curatif. Il reste encore beaucoup de choses à découvrir, des connaissances dans différents domaines sont nécessaires et il y a un lien direct avec les professionnels de santé et les patients : un thème parfait pour le LCSB.
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Créer des liens partout dans le monde

Développer des connexions à l’international et apprendre auprès des meilleurs aide le LCSB à évoluer et se faire une place. Et pourquoi ne pas commencer avec l’un des leader en matière de recherche biomédicale : l’Institute for Systems Biology (ISB) à Seattle. Grâce à la mise en place d’un programme de transfert de connaissances, les chercheurs du LCSB peuvent passer du temps à l’ISB, apprendre de leurs pairs et ramener de nouveaux savoir-faire au Luxembourg. Dans les années à venir, des programmes similaires et des échanges de jeunes talents seront mis en place avec d’autres institutions internationales renommées comme l’European Molecular Biology Laboratory à Heidelberg, l’Helmholtz Association, le Gladstone Institutes en Californie et le Systems Biology Institute de Tokyo.






2010

Imaginer le futur de la biomédecine

La stratégie est un aspect clé lorsqu’on construit un nouveau centre de recherche. Prof. Rudi Balling et Prof. Antonio Del Sol publient un livre blanc avec des collègues de l’ISB dans lequel ils détaillent leur vision pour le futur de la biomédecine. Ce qu’il faut retenir ? La biologie des systèmes est en train de changer la médecine. Celle-ci va devenir préventive, prédictive, personnalisée et participative. L’article positionne le LCSB dans le paysage de la recherche biomédicale. Il met aussi en lumière les domaines à développer : automatisation et miniaturisation des technologies, imagerie, microfluidique et études sur cellule unique, analyses temporelles et nouvelles approches mathématiques. Dix ans plus tard, toutes cela se retrouve au LCSB et mène peu à peu vers des applications médicales.
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Première conférence scientifique maison

Le LCSB organise pour la première fois un symposium international consacré à la maladie de Parkinson. Les deux jours de conférence attirent plus de 80 participants : des acteurs nationaux, des chercheurs et cliniciens européens ainsi que des experts internationaux, comme le professeur Anthony Schapira de la faculté des sciences du cerveau de l’University College London. C’est la première d’une série de conférences scientifiques annuelles organisées par le LCSB.
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La métabolomique est ATTRACTive

Dr Karsten Hiller rejoint le LCSB. Grâce à une bourse ATTRACT du Fonds National de la Recherche, il met en place un nouveau groupe de recherche. Son équipe se concentre sur la métabolomique : l’étude de petites molécules, communément appelées métabolites, et des empreintes chimiques uniques laissées par certains processus cellulaires. Cette discipline servira dans divers projets de recherche du LCSB sur différentes maladies.
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2011

Une nouvelle résidence à Belval

Le LCSB déménage dans sa nouvelle maison : la « House of Biomedicine » sur le campus de Belval. Le tout nouveau bâtiment – le premier de l’université sur ce site – est lumineux, accueillant et fonctionnel. Un bel environnement pour accueillir les sept groupes de recherche et cinquante membres de l’équipe. Le bâtiment est de plus situé juste à côté des haut-fourneaux, un spectaculaire hommage au passé industriel de ce site qui sera maintenant dédié à la recherche et l’enseignement supérieur.
Biotech 1 _ new residence in Belval

Voici les as de l’informatique

Création du Bioinformatics Core du LCSB : une équipe d’informaticiens menée par Dr Reinhard Schneider, précédemment en charge de l’intégration et de la gestion des données à l’European Molecular Biology Laboratory. Ce groupe aide à traiter et analyser les vastes quantités de données produites dans les laboratoires. L’informatique devient l’un des principaux piliers du LCSB.
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Plongée dans le monde des microbes

Avec l’arrivée de Dr Paul Wilmes, récipient d’une bourse ATTRACT du Fonds National de la Recherche, le LCSB plonge dans un nouveau champ de recherche : le microbiote ! Son groupe de recherche, baptisé « Eco-Systems Biology », étudie les communautés microbiennes – des stations de traitement des eaux usées à l’intestin humain – afin de mieux comprendre comment elles fonctionnent et de trouver des applications en matière de bioénergie et de santé.
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Cartographier la maladie de Parkinson

La « Parkinson’s disease map » gagne en notoriété dans la communauté scientifique. Ce projet collaboratif entre le LCSB et le Systems Biology Institute de Tokyo – un partenaire international important pour notre centre – vise à rassembler toutes les connaissances scientifiques existantes sur la maladie de Parkinson en une seule carte interactive et facile d’utilisation. La construction de cette carte a commencé il y a quelques années et le projet bat maintenant son plein grâce aux diverses expertises de l’équipe du LCSB. Dans les années à venir, le LCSB sera reconnu à l’international pour cette technologie et développera des « disease maps » pour la maladie d’Alzheimer, certaines maladies du foie et bien d’autres.
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2012

Le LCSB partage la science

Le centre participe régulièrement à des évènements de culture scientifique. En novembre, les scientifiques du groupe « Eco-Systems Biology » ont invité le grand public à la découverte des microbes pendant les « Researchers’ Days ». En décembre, le directeur du LCSB a présenté le centre de recherche aux habitants d’Esch-sur-Alzette au cours d’une conférence à l’Hôtel de ville. Afin d’inspirer les générations futures, le LCSB accueille également des classes de lycéens pour des visites de laboratoires tout au long de l’année. Communiquer autour des sciences fait partie des missions du LCSB : les centres de recherche ne sont pas des tours d’ivoire et les avancées scientifiques doivent être partagées avec le grand public.

Intestin sur puce

Les chercheurs du LCSB développent un modèle de l’intestin humain appelé HuMiX. Dans cet appareil, pas plus grand qu’un dessous de verre, des cellules intestinales humaines et des bactéries peuvent être mises en culture ensemble, dans des conditions similaires à celles de l’intestin. Avec HuMiX, les scientifiques peuvent observer les interactions complexes entre les cellules humaines et les bactéries en temps réel, prévoir leur impact sur la santé et étudier les effets de médicaments ou de probiotiques. Cette technologie recevra par la suite de nombreux prix comme le prix jeune chercheur de Lush et le FNR award for research-driven innovation.

Des invités de marque dans les laboratoires

Leurs Altesses Royales la Reine Beatrix des Pays-Bas et le Grand-Duc Henri de Luxembourg visitent le LCSB. Le professeur Balling guide ces invités de marque à travers les laboratoires, leur parle du futur de la recherche biomédicale et de la médecine personnalisée, et leur présente plusieurs membres de l’équipe du jeune centre de recherche. Le LCSB reçoit souvent la visite de membres de la classe politique et de délégations étrangères, et sert ainsi de vitrine pour la recherche biomédicale au Luxembourg.

Données biomédicales – Entrée dans la cour des grands

Le Bioinformatics Core du LCSB obtient un role central au sein d’eTRIKS. Ce consortium vise à mettre au point des méthodes standards et des technologies permettant de regrouper les données biomédicales existantes et de les préparer pour les analyses scientifiques. Ce projet fait partie intégrante de l’initiative européenne IMI (Innovative Medicines Initiative) et parmi les partenaires se trouvent des géants de l’industrie pharmaceutique comme Astra-Zeneca et Sanofi-Aventis, ainsi que des instituts de recherche européens majeurs. Au sein du consortium, le LCSB est responsable du traitement et de la gestion durable des données. Cela deviendra une des expertises principales du centre et mènera à la création de la start-up ITTM.






2013

Grandir et innover

L’équipe du LCSB ne cesse de s’agrandir. Avec maintenant 13 groupe de recherche et un peu moins de 150 personnes, le centre a élargi son champ d’action. La philosophie du LCSB est cependant toujours la même : favoriser les collaborations interdisciplinaires, les liens à l’international et l’esprit d’équipe ! L’innovation et le transfert de technologies sont aussi en plein boom : deux start-ups ont été créées par des membres de différents groupes de recherche, et trois brevets ont déjà été déposés par le LCSB.

Un antibiotique naturel dans le cerveau

Un projet de recherche portant sur l’acide itaconique, un composé agissant en tant qu’antibiotique naturel dans le cerveau des mammifères, conduit à la publication d’un article dans la revue PNAS, un journal scientifique de haut niveau. Ce projet implique plusieurs équipes du LCSB. Grâce à ce travail collaboratif, les chercheurs ont pu montrer que les cellules des mammifères produisent de l’acide itaconique, et identifier l’enzyme et le gène IRG1 impliqué. Ils ont aussi mis en lumière le rôle de l’acide itaconique dans la réponse immunitaire.

Impulsion pour la recherche sur le métabolisme humain

Le professeur Ines Thiele, bénéficiaire d’une bourse ATTRACT du Fonds National de la Recherche (FNR), crée une nouvelle équipe de recherche au LCSB. Le groupe « Molecular Systems Physiology » va étudier le métabolisme humain, les innombrables réactions biochimiques qui se déroulent dans notre corps, et les interactions avec les microbes de l’intestin. Les chercheurs vont simuler ces réactions par ordinateur et construire une immense carte de l’ensemble du réseau métabolique. Ils espèrent ainsi mieux comprendre les liens entre régime alimentaire et santé.

Récompense pour un projet de recherche sur Alzheimer

Dr Enrico Glaab gagne une compétition scientifique organisée par la fondation Geoffrey Beene grâce à un nouveau projet de recherche sur la maladie d’Alzheimer et le genre. Cette maladie touche en effet les femmes bien plus fréquemment que les hommes : deux tiers des patients sont des femmes. Cette différence, qui ne peut simplement être due au fait que les femmes vivent en moyenne plus longtemps, reste à expliquer. Avec ces travaux de recherche sur le sujet, le scientifique du LCSB devance les concurrents de l’université d’Harvard et reçoit une bourse de 50.000 dollars.

“De Labo fir Jonker” est né

Le Scienteens Lab est officiellement inauguré en présence du Grand-Duc Héritier Guillaume de Luxembourg et de la Grande-Duchesse Héritière Stéphanie de Luxembourg. Il s’agit du premier laboratoire de recherche dédié aux lycéens au Luxembourg. Des classes peuvent venir y faire des expériences et découvrir le monde de la recherche scientifique avec l’aide de l’équipe du LCSB. Le Scienteens Lab est parrainé par son Altesse Royale la Grande-Duchesse Héritière Stéphanie de Luxembourg.






2014

Explorer la génétique de l’épilepsie

Les premiers articles scientifiques sur l’épilepsie impliquant des chercheurs du LCSB sont publiés dans des journaux tels que Nature Genetics et American Journal of Human Genetics. Ces études menées au sein d’EuroEPINOMICS, un consortium international qui travaille sur les aspects génétiques de l’épilepsie, ont permis d’identifier de nouvelles mutations liées au syndrome de Dravet et à l’encéphalopathie épileptique infantile. L’épilepsie est une thématique de recherche de longue date au LCSB et, en dix ans, les scientifiques du LCSB ont été impliqués dans la découverte de plus de vingt nouveaux gènes liés à cette maladie.

De la clinique au laboratoire, et du laboratoire au patient

Le professeur Rejko Krüger coordonne, avec le directeur du LCSB, le National Centre of Excellence in Research on Parkinson’s Disease (NCER-PD). Le LCSB et trois autres institutions luxembourgeoises se regroupent dans ce centre d’excellence afin de travailler sur des méthodes de classification et de diagnostic précoce de la maladie de Parkinson. Ce nouveau projet phare renforce l’intérêt du LCSB pour la maladie de Parkinson et la médecine translationnelle. Le professeur Krüger a récemment reçu une prestigieuse bourse PEARL du Fonds National de la Recherche et a rejoint le LCSB en tant que responsable du groupe de recherche Clinical & Experimental Neuroscience. Il étudie avec son équipe les mécanismes de la maladie de Parkinson et reçoit également des patients au Centre Hospitalier de Luxembourg. NCER-PD crée des liens entre la recherche et la pratique médicale, en allant de la clinique au laboratoire, et du laboratoire aux patients.

Améliorer la recherche scientifique

Lancement de l’initiative R3. R3 signifie une « recherche responsable et reproductible ». Le but ce projet est d’améliorer la façon dont les travaux de recherche sont archivés, afin de s’assurer que les protocoles, les données et les analyses sont correctement documentés. Pourquoi est-ce important ? Parce que cela permet de mener une recherche scientifique de qualité et de garantir que les travaux des chercheurs du LCSB pourront être reproduits, même plusieurs années après la fin d’une étude. De cette façon, leurs résultats pourront être utilisés et testés par d’autres. C’est comme ça que la science progresse : en montant sur les épaules des géants, en s’appuyant sur les travaux et les découvertes précédentes.

Tout premier pas vers la médecine régénérative

Des chercheurs du LCSB réussissent à intégrer des cellules souches dans le cerveau de souris. Ces cellules souches, implantées dans une zone du cerveau importante dans la maladie de Parkinson, se développent, deviennent des cellules nerveuses et s'incorporent dans le tissu cérébral environnant. Ces résultats, publiés dans la revue scientifique Stem Cell Reports, ouvrent la longue voie vers la thérapie cellulaire.






2015

Inauguration d’un deuxième bâtiment

Avec plus de 200 membres, le LCSB déborde de la première « House of Biomedicine ». Une partie de l’équipe s’installe donc dans un tout nouveau bâtiment sur le campus Belval. Cette deuxième maison comprend 2700 mètres carré de laboratoires et de bureaux : assez d’espace pour accueillir la plupart des groupes de recherche du LCSB ainsi que l’unité de recherche en sciences de la vie de l’Université du Luxembourg. Le centre gère maintenant deux bâtiments et, avec les limites de deux communes traversant le campus, le LCSB a un pied à Esch-sur-Alzette et l’autre à Belvaux.

Démarrage en trombe pour la recherche sur les mitochondries (et la maladie de Parkinson)

Récemment arrivée dans l’équipe du LCSB, le professeur Anne Grünewald bénéficie d’une bourse FNR ATTRACT et est en charge du nouveau groupe de recherche Molecular and Functional Neurobiology. Son équipe étudie la maladie de Parkinson, et plus particulièrement les mitochondries – les centrales énergétiques des cellules – et leur génome.

Art et science

La première édition d’Art2Cure – une exposition destinée à soutenir la recherche biomédicale – est organisée à la Kulturfabrik à Esch-sur-Alzette. Des œuvres réalisées par plusieurs artistes luxembourgeois sont exposées et les fonds collectés grâce aux ventes sont investis dans la recherche sur la maladie de Parkinson via NCER-PD.

Chef d’orchestre d’un projet européen

Succès pour le LCSB qui coordonne pour la première fois un projet européen H2020. Baptisé SysMedPD, il réunit cinq universités et trois compagnies en provenance du Luxembourg, d’Allemagne, d’Irlande, des Pays-Bas et du Royaume-Uni. Financé à hauteur de 5,9 millions d’euros par la Commission Européenne, le projet a pour objectif de développer de nouvelles techniques pour étudier le rôle des mitochondries dans la maladie de Parkinson et identifier des substances actives efficaces contre la maladie. Cette réussite met en lumière les qualités de leader du LCSB et la reconnaissance gagnée au niveau international.






2016

Reconnaissance officielle

Son Altesse Royale le Grand-Duc Henri de Luxembourg décerne l’Ordre de Mérite du Grand-Duché de Luxembourg au directeur du LCSB en reconnaissance de son engagement pour la recherche scientifique au Luxembourg.

Former les générations futures

Le LCSB coordonne CriTiCs, sa première école doctorale ou Doctoral Training Unit (DTU). Financés par le Fonds National de la Recherche, les DTU offrent une formation académique interdisciplinaire et promeuvent les collaborations entre les institutions de recherche. Au sein de ces écoles doctorales, les doctorants bénéficient d’une formation de qualité qui va au-delà d’un simple encadrement. Avec CriTiCs, le LCSB et ses partenaires vont chercher à mieux comprendre les transitions critiques, des changements brutaux entre deux états, et à identifier les signaux d’alerte précoces qui les précèdent.

Microbiote et diabète sous le microscope

Une collaboration entre des chercheurs du LCSB, de la biobanque du Luxembourg, du Centre Hospitalier de Luxembourg et du Centre Hospitalier Emile Mayrisch, met en lumière les liens entre les bactéries de l’intestin et le diabète. Cette étude montre que la composition du microbiote intestinal est similaire chez les personnes en bonne santé et chez les diabétiques, mais qu’il existe des différences marquées au niveau de l’activité de ces bactéries. Chez les diabétiques, les quantités de protéines ou de vitamines produites certaines bactéries changent. Ces bactéries, habituellement bénéfiques, représentent alors un risque pour la santé et peuvent influencer l’évolution de la maladie. Ces résultats sont publiés dans la revue scientifique Nature Microbiology.

Des ailes pour l’équipe volante de NCER-PD

Grâce à un généreux don de la Fondation André and Henriette Losch, l’Étude luxembourgeoise sur la maladie de Parkinson bénéficie maintenant d’une camionnette équipée avec un petit laboratoire mobile. Elle permet de se rendre auprès des patients qui souhaitent participer à l’étude mais ne peuvent pas se déplacer facilement. Une équipe volante peut ainsi aller à la rencontre des participants, collecter les échantillons sur place et les stocker temporairement dans la camionnette : un pas important vers une plus grande insertion sociale !






2017

Les premiers pas de la neuropathologie au Luxembourg

Grâce au programme PEARL du Fonds National de la Recherche, le Luxembourg va bénéficier de l’expertise du professeur Michel Mittelbronn, un spécialiste en neuropathologie. Il a récemment rejoint le Laboratoire National de Santé, Luxembourg Institute of Health et le LCSB. Le professeur Mittelbronn dirige des équipes de recherche dans ces trois institutions et va également mettre en place une première banque de cerveau au Luxembourg. Ses travaux de recherche portent principalement sur les maladies neurodégénératives et sur la neuro-oncologie.

Bioinformatique - Une place dans le réseau européen

Le Luxembourg rejoint ELIXIR, une infrastructure de recherche européenne visant à faciliter l’accès aux données scientifiques, ainsi que leur utilisation par les chercheurs. C’est un réseau vital au vu des vastes quantités de données générées par les chercheurs dans toutes l’Europe. Le LCSB et son Bioinformatic Core représentent le Luxembourg au sein de ce réseau. Avec une plateforme consacrée aux données cliniques et biomédicales, ELIXIR Luxembourg contribue à la recherche médicale en garantissant un accès durable et une utilisation responsable des données existantes. En traitant ces données, ELIXIR-LU leur donne aussi vie. Grâce à des techniques de visualisation et d’analyse, notre équipe aide les chercheurs à en tirer le maximum. L’objectif d’ELIXIR-LU est de faire du Luxembourg LA plateforme pour les données biomédicales.

Combattre la maladie de Parkinson à coup de polochon

Des centaines de visiteurs participent à la première bataille d’oreiller géante organisée par le LCSB et ses partenaires pour sensibiliser le public sur la maladie de Parkinson et la recherche menée dans le pays. Les oreillers s’envolent en face du Palais Grand-Ducal pour commémorer le combat quotidien contre la maladie mené par les patients !

Article numéro 500 !

Publication du 500e article présentant une étude menée par des chercheurs du LCSB et des partenaires internationaux. Comme tous les scientifiques, les chercheurs du LCSB partagent leurs résultats au travers d’articles publiés dans des revues scientifiques. Dans cet article n. 500, un de nos informaticiens décrit un nouvel outil qu’il a développé afin de pouvoir parcourir efficacement les bases de données scientifiques. Ce puissant moteur de recherche va explorer les articles, identifier des mots-clés et permettre de trouver bien plus facilement les informations importantes pour un sujet de recherche donné.

Mettre la barre haut sur la scène européenne

Le professeur Ines Thiele obtient un « ERC starting grant » du Conseil Européen de la Recherche, un des financements les plus prestigieux pour la recherche scientifique en Europe. La responsable du groupe de recherche Molecular Systems Physiology du LCSB va recevoir 1.6 millions d’euros pour développer des modèles informatiques facilitant la personnalisation des stratégies thérapeutiques pour différentes maladies.

Recherche, prévention et soins

Le LCSB met en place deux nouveaux programmes afin de renforcer les liens entre la recherche et les services de santé. ParkinsonNet Luxembourg est un réseau de soins intégrés rassemblant des professionnels de santé formés à la prise en charge des personnes atteintes par la maladie de Parkinson. Ce réseau facilite les échanges entre les différentes professions et place les besoins des patients au centre. Le Programme Démence Prévention (pdp) est une autre initiative soutenue par le ministère de la Santé. Il permet d’aider les personnes à identifier certains facteurs de risque et à prévenir l’apparition de la démence.






2018

Un tout nouveau groupe pour étudier l’environnement

Le LCSB accueille le professeur Emma Schymanski, la cinquième bénéficiaire d’une bourse FNR ATTRACT à rejoindre le centre. Elle dirige le groupe Environmental Cheminformatics qui travaille au développement de méthodes analytiques et informatiques permettant d’identifier les composés chimiques présents dans l’environnement et d’étudier leur impact sur la santé. Elle figure sur la liste des 40 meilleurs chercheurs en sciences analytiques de moins de 40 ans établie par le magazine The Analytical Scientist.

Un tremplin pour étudiants et jeunes chercheurs

Un cinquantième doctorant vient de soutenir sa thèse au LCSB. Notre centre de recherche attache beaucoup d’importance à la formation de nouveaux scientifiques et recrute des jeunes talents en provenance du monde entier. Alors que la cinquantième Docteur ès Sciences quitte le LCSB pour poursuivre sa carrière, le centre accueille une vingtaine de nouveau doctorants. Ils apporteront leur énergie à plusieurs projets de recherche et apprendront les ficelles du métier avec l’aide de scientifiques expérimentés.

Récompense pour un projet sur la stimulation cérébrale profonde

Dr Andreas Husch, un chercheur travaillant à la fois au LCSB et au Centre Hospitalier de Luxembourg, décroche un prix international pour son travail de thèse portant sur des simulations informatiques pour la stimulation cérébrale profonde (SCP). La SCP est une procédure chirurgicale qui consiste à implanter des petites électrodes dans le cerveau de certains patients atteints par la maladie de Parkinson afin de soulager leurs symptômes. Le positionnement de ces électrodes reste encore une opération complexe. En collaboration avec le neurochirurgien Dr Frank Hertel, le jeune informaticien a développé un logiciel qui aide à trouver la meilleure position possible pour ce « pacemaker du cerveau ».

Des « mini-cerveaux » au labo

Le groupe de recherche Developmental & Cellular Biology a réussi à mettre au point de cultures cellulaires en 3D, appelées organoïdes, qui reproduisent certaines des caractéristiques du cerveau humain. Les chercheurs du LCSB sont maintenant capables de produire ces organoïdes à partir d’échantillons de peau donnés par des patients parkinsoniens. Cela ouvre de nouvelles possibilités pour la recherche sur les traitements personnalisés pour la maladie de Parkinson. Ces résultats sont publiés dans des revues scientifiques comme Advanced Science et NPJ Parkinson’s disease, et le projet a également été récompensé par un prix Jeune Chercheur de Lush.

Grand Prix national

L’Institut Grand-Ducal décerne son Grand Prix 2018 en sciences biologiques au professeur Paul Wilmes pour ses travaux de recherche sur le microbiote. La décision du jury souligne la qualité de ses articles scientifiques, ses activités à l’international, ainsi que son implication dans la mise au point de plusieurs brevets. Ce prix est aussi une reconnaissance au niveau nationale de l’importance de la recherche sur le microbiote dans le pays.






2019

Main dans la main avec la recherche japonaise

Des représentants de l’Université du Luxembourg, du Luxembourg Institute for Health et de RIKEN, un institut de recherche japonais renommé, signent un accord afin d’intensifier une collaboration déjà fructueuse. Ces partenaires de longue date font un pas décisif vers la création de laboratoires communs au Luxembourg, baptisés « RIKEN Outpost Labs ». Le LCSB accueillera un de ces laboratoires où des scientifiques japonais expérimentés viendront mener des projets de recherche sur le rôle de l’axe intestin-cerveau dans les maladies neurodégénératives.

Identifier les causes de maladies infantiles rares

Une des équipes de recherche du LCSB fait partie d’un groupe de biologistes et de cliniciens du monde entier qui étudie une nouvelle maladie infantile grave : la déficience en NAXD. Grâce à leur travail collaboratif, ils ont identifié la cause génétique de cette déficience qui a des effets dévastateurs sur le cœur et le cerveau. Leurs résultats sont publiés dans le journal scientifique bien connu Brain et constitue une base solide pour commencer à travailler sur des stratégies thérapeutiques.

Succès pour l’Étude luxembourgeoise sur la maladie de Parkinson

Une équipe de chercheurs du LCSB et de l’Université de la Sarre reçoit un prix inter-régional pour un projet de recherche visant à améliorer la détection précoce de la maladie de Parkinson. Les scientifiques ont identifié dans le sang un certain nombre de molécules prometteuses qui pourraient être utilisées en tant que biomarqueurs et faciliter le diagnostic dans le futur. Cette récompense souligne le succès du National Centre of Excellence in Research on Parkinson’s Disease qui entre dans sa seconde phase grâce au soutien ininterrompu du Fonds National de la Recherche.

Comprendre le destin de nos cellules

Le groupe Computational Biology mené par le professeur Antonio Del Sol publie plusieurs articles dans des revues scientifiques à fort impact comme Cell et Nature. Cette équipe d’informaticiens cherchent à comprendre les mécanismes responsables de l’identité des cellules et à mieux contrôler la conversion vers un type cellulaire déterminé. Les collaborations internationales se développent rapidement dans ce domaine et les scientifiques du LCSB travaillent avec des institutions de recherche du monde entier dont le Gladstone Institutes aux États-Unis, le Centre for Regenerative Medicine en Italie, et le Research Centre CIC bioGUNE en Espagne.

Le LCSB a 10 ans – Imaginer le futur

Alors que le centre célèbre une décennie de recherche en biomédecine et biologie des systèmes, il est temps de planifier les années à venir. Notre mission n’a pas changé – comprendre les mécanismes des maladies et développer de nouveaux outils pour les prévenir, diagnostiquer et traiter – mais de nouvelles idées font leur entrée. En plus de travailler sur des maladies spécifiques, le LCSB va renforcer ses activités sur les comorbidités, les liens entre différentes maladies, comme par exemple le diabète et la neurodégénérescence. Nous voulons faire les liens, relier les points.